Entreprises

Cette page décrit ce que Carbones sur factures peut apporter à une entreprise, et ce qu’elle-même peut apporter à C/f. Retrouvez tous les acteurs concernés en bas de page et le rôle de chacun sur le projet de mode d’emploi C/f en discussion.

Le défi climatique amène chaque entreprise à réinventer ses achats, ses méthodes de production et son offre.
Les entreprises les plus importantes ont déjà un outil stratégique avec leur « empreinte carbone », qui leur dit combien de gaz à effet de serre il leur faut pour fabriquer leurs produits ou leurs services, et qui les guide pour alléger leur risque climatique. Elles sont quelques milliers déjà équipées et plus nombreuses chaque jour. Cela reste faible, comparé aux 4 millions d’entreprises françaises.

Une empreinte carbone précise et sincère donne une mesure de l’exposition de la production de l’entreprise au risque climatique : les carbones risquent de devenir plus rares, plus chers, plus contrôlés. L’empreinte montre l’étendue du risque ; de quels achats ou processus de production il vient. Elle donne les moyens de le contrôler, donc de piloter sa trajectoire carbone, par sa politique d’achat ou d’innovation et la révision de ses processus de production. L’empreinte permet à l’entreprise de faire valoir ses efforts auprès de ses partenaires : l’empreinte de l’entreprise et celle de ses produits est de plus en plus utile aux clients et aux financiers de l’entreprise.

Carbones sur factures est le nom d’une innovation climatique qui permet en quelques années d’équiper pratiquement gratuitement toutes les entreprises, même les plus petites, de leur empreinte carbone et de l’information stratégique qu’elle apporte. Elle s’appuie sur une coopération le long des chaines de production et de distribution et sur le comptable de l’entreprise qui va ventiler les carbones qu’il trouve sur les factures des fournisseurs sur les factures des clients (voir le mécanisme)

Carbones sur factures est aussi le nom d’une expérience en vraie grandeur pour tester l’innovation et la démarrer. La première étape est de définir une charte commune aux Précurseurs de carbone sur factures, décrivant les engagements qu’ils prennent et dont ils bénéficient de la part des autres Précurseurs. Cette page est consacrée au volet « entreprise » de la charte, dans les rôles d’acheteur, producteur et vendeur de l’entreprise.

Pour l’intérêt collectif, c’est un formidable accélérateur de la transition climatique (voir pourquoi).

C’est aussi une belle opération pour chaque entreprise Précurseur : elle se met en position de prendre plus rapidement de meilleures décisions, si elle n’a pas encore son empreinte ; et, qu’elle l’ait ou non, elle conforte sa réputation auprès de tous ses partenaires comme capable de « jouer en équipe », notamment avec ses clients : leur passer les carbones sur les factures, est un avantage comparatif fort aujourd’hui, ne pas les fournir sera un handicap demain.

 

Le projet de charte précise le rôle d’une entreprise Précurseur et celui de son comptable qui l’aide à adopter la méthode Carbones sur factures pour produire ses chiffres climatiques à partir de sa comptabilité.

 

    Une réponse simple est de transposer, quand elles existent, les règles de publicité et de confidentialité qui existent déjà pour les prix et pour les comptes et de vérifier qu’elles ne posent pas de problème. Les sanctions seraient les mêmes (défaut de publication, comptes non sincères, fausses factures…).

    L’empreinte d’une entreprise bénéficierait de la même publicité (ou confidentialité) que ses comptes. Pour une entreprise dont les comptes sont publics, cela signifie le même détail dans les données analytiques, par pays ou produits. A priori, si la donnée en euros ne pose pas de problème de secret des affaires, la donnée en carbone ne devrait pas en poser non plus ? Concernant les empreintes des produits et des services marchands, la règle serait que l’empreinte reçoive la même publicité que le prix, qu’il