L’innovation Carbones Sur Factures

Cette page décrit de manière très générale l’innovation Carbones Sur Factures. Pour une description plus détaillée, voir au bas de la page d’accueil « en savoir plus » et les principes et bonnes pratiques de la comptabilité carbone

La Trajectoire climatique 2050 appelle une mobilisation de tous : particuliers, entreprises, banques, associations, pouvoirs publics… Une condition est que chacune, chacun connaisse les émissions de carbones associées à chaque décision d’achat ou d’investissement : pour cela doit apparaître sur l’étiquette et la facture de chaque produit, le poids précis et fiable de son empreinte carbone à côté du prix.

Calculer ces poids est aujourd’hui trop compliqué et très imprécis : l’initiative non partisane Carbones Sur Factures fiabilise et simplifie radicalement le calcul, en s’appuyant sur les comptables et sur les factures.

Comment ça marche ?

    • La facture (et demain la facture électronique, en cours de généralisation) transmet le poids de gaz à effet de serre d’un bien ou d’un service du fournisseur au client, le long de la chaine de production et de distribution.
    • Les producteurs de carbones nets (hydrocarbures, élevage…) les obtiennent d’une source scientifiquement valide (ce sont les seuls carbones qui entrent et sortent du circuit économique).
    • Le comptable de l’entreprise additionne les poids des factures des fournisseurs et les ventile entre les produits vendus sur les factures aux clients : le système s’alimente tout seul jusqu’à l’acheteur final.
    • Les importateurs doivent aussi fournir l’empreinte des produits étrangers, par une évaluation agréée ou un barème douanier dérivé des bases de l’ADEME.

Les carbones sur les factures changent tout pour la trajectoire climatique.

  • Les particuliers peuvent mettre en concurrence climatique leurs prestataires, les grandes institutions, et suivre leur propre contribution climatique.
  • Les entreprises obtiennent avec beaucoup moins d’efforts une information pour optimiser et valoriser leur trajectoire climatique. Elles sont mieux protégées de produits extraeuropéens plus « marrons ».
  • Les comptables obtiennent une nouvelle responsabilité extrêmement valorisante. Mais il est indispensable que la collectivité aide les petites entreprises (qui n’ont pas aujourd’hui d’obligation climatique) à assumer cette prestation comptable supplémentaire.
  • La finance y gagne un outil simple et fiable de fléchage des financements vers la transition climatique et de valorisation de leur propre contribution climatique.
  • Les autorités politiques y gagnent une mesure précise (qui rend moins nécessaires ou plus efficaces d’autres outils : encouragements, taxes, réglementations…) et qui n’est pas socialement clivante (les incitations pèsent sur les personnes et les institutions les plus solides).

La communauté autour du site carbones-factures.org réunit celles et ceux qui souhaitent pousser cette initiative d’intérêt collectif, à titre personnel ou comme représentant d’une organisation.