Compter les carbones comme l’argent
rééquilibrera la planète
Le déséquilibre des carbones est la menace de ce siècle
Chaque année, il y a bien plus de gaz à effet de serre (ou « carbones ») émis dans l’atmosphère que capturés.
C’est le facteur n°1 :
– du dérèglement du climat
– du dérèglement du cycle de l’eau
– de l’extinction de beaucoup d’espèces
Décarboner est la priorité pour rééquilibrer l’atmosphère.
Trois mesures de performance manquent pour que chacun puisse décarboner efficacement
[particulier, entreprise, banque, collectivité publique…]
– La performance d’un produit, son poids en carbones
– La performance annuelle d’une organisation ou d’un financement, son résultat de décarbonation
– La performance future des projets, leur valeur de décarbonation
Une méthode gratuite donne les mesures manquantes : la comptabilité élargie aux carbones (ou comptabilité élargie)
Elle demande simplement aux comptables de compter les carbones comme ils comptent déjà l’argent :
– Une organisation mesure le poids unitaire en carbones fiable de ses produits et le répercute aux organisations clientes pour qu’elles mesurent les poids de leurs propres produits, jusqu’au particulier.
– Elle en tire son résultat de décarbonation, une mesure qui n’existe pas aujourd’hui.
– Elle évalue la valeur des résultats futurs de décarbonation de ses investissements.
La comptabilité élargie déclenche une décarbonation décentralisée et efficace
– Des économies et des gains de pilotage énormes, face à des dépenses publiques modestes.
– Chaque personne, chaque organisation peut décarboner efficacement à son niveau de responsabilité.
La comptabilité élargie équilibre notre action sur le monde, en le représentant à deux dimensions : toujours l’argent mais désormais les carbones en contre-poids.
La comptabilité élargie est opérationnelle et démarre cet automne.
Ces 8 appels suggèrent comment VOUS pouvez agir.
Je souhaite être informé(e) de l’initiative
Le poids unitaire en carbones du produit d’une organisation mesure le poids en carbones sur l’année des achats nécessaires pour chaque unité vendue du produit : donc la division du poids des achats par le nombre de ventes.
Si besoin, l’organisation mesure par expertise carbone les captures ou émissions de carbones associées à sa production : du fait d’espèces vivantes (animaux, plantes…) ou d’autres processus (la clinkerisation du ciment, des dispositifs industriels de capture…). Peu d’organisations sont concernées, car les carbones de combustion de carburants, précomptés par les fournisseurs, sont dans les poids des achats.
(Formule et définition comptable sont dans les règles de la comptabilité élargie aux carbones)
Le résultat de décarbonation d’une organisation mesure de quel poids de carbones varie son impact sur l’atmosphère, d’une année à la suivante :
– La variation de la productivité carbone à l’unité : des achats moins lourds pour les mêmes quantités vendues. Le gain sur les quantités achetées va à l’organisation, le gain sur les poids à la chaine des fournisseurs.
– L’effet de substitutions des ventes en plus ou en moins : quantité vendue en hausse d’un produit plus léger que la moyenne, ou quantité en baisse d’un produit plus lourd (la mesure demande une statistique fiable du poids moyen des producteurs de ce produit).
– Les transferts d’innovations carbones : une innovation évitant des carbones à un partenaire (la mesure suppose un accord avec lui de partage par moitié des carbones évités).
(Formule de calcul et définition comptable sont dans les règles de la comptabilité élargie aux carbones)
La valeur de décarbonation d’un investissement complète sa valeur actuelle en argent par sa valeur actuelle en décarbonation. C’est la somme actualisée des résultats de décarbonation attendus de l’investissement. Les principes de l’actualisation sont décrits dans la méthode de la comptabilité élargie.