Collectivités publiques

Cette page décrit ce que Carbones sur factures peut apporter à une collectivité publique, et ce qu’elle-même peut apporter à C/f. Retrouvez tous les acteurs concernés en bas de page et le rôle de chacun sur le projet de mode d’emploi C/f en discussion.

Le défi climatique amène chaque collectivité locale à réinventer ses achats, ses méthodes de gestion et de choix des investissements.
Les collectivités les plus importantes ont déjà un outil stratégique avec leur « empreinte carbone », qui leur dit combien de gaz à effet de serre il leur faut pour rendre leurs services, et qui les guide pour alléger leur risque climatique. Elles sont quelques dizaines déjà équipées et plus nombreuses chaque jour. Cela reste faible, comparé aux dizaines de milliers de collectivités locales françaises.

Une empreinte carbone précise et sincère donne une mesure de l’exposition de l’activité de la collectivité au risque climatique : les carbones risquent de devenir plus rares, plus chers, plus contrôlés. L’empreinte montre l’étendue du risque ; de quels achats ou processus de production il vient. Elle donne les moyens de le contrôler, donc de piloter sa trajectoire carbone, par sa politique d’achat ou d’innovation et la révision de ses processus et de ses projets. L’empreinte permet à la collectivité de faire valoir ses efforts auprès de ses partenaires : l’empreinte de la collectivité et celle de ses services est de plus en plus demander par les financiers de la collectivité, ses contribuables, ses électeurs.

Carbones sur factures est le nom d’une innovation climatique qui permet en quelques années d’équiper pratiquement gratuitement toutes les collectivités, même les plus petites, de leur empreinte carbone et de l’information stratégique qu’elle apporte. Elle s’appuie sur une coopération le long des chaines de production et de distribution et sur le comptable de la collectivité qui va ventiler les carbones qu’il trouve sur les factures des fournisseurs sur les services rendus par la collectivité.

 

 

Pour l’intérêt collectif, c’est un formidable accélérateur de la transition climatique (voir pourquoi).

C’est aussi une belle opération pour chaque collectivité Précurseur : elle se met en position de prendre plus rapidement de meilleures décisions, si elle n’a pas encore son empreinte ; et, qu’elle l’ait ou non, elle conforte sa réputation auprès de tous ses partenaires comme capable de « jouer en équipe » au sein de son territoire.

Le projet de mode d’emploi précise le rôle d’une collectivité publique Précurseur au sein d’une organisation, et celui de son comptable qui aide l’organisation à adopter la méthode Carbones sur factures pour produire ses chiffres climatiques à partir de sa comptabilité.