La mesure (et la vérification) du poids en carbones d’un produit transpose celle de son coût de production en argent

– La mesure des poids en carbones et les vérifications sont partagées tout au long de la chaine de facturation (et jusqu’au client final) entre les fournisseurs : chacun transmet à son client le poids de son produit, à répercuter dans les poids de ses propres produits.

– La répercussion des poids des achats s’appuie sur la comptabilité analytique en argent (quand elle existe).

Le fournisseur est le mieux placé pour donner le poids de son produit, comme il est le mieux placé pour donner son coût. Il le passe sur la facture, jusqu’en bout de chaine.

Les différences :

– Pendant la montée en puissance (notamment à l’importation) on n’a pas forcément le poids en carbones du fournisseur. D’où le besoin de poids de référence (si possible prudents) sur une nomenclature des produits type.

– Les carbones émis ou capturés lors de la production nécessitent des évaluations d’experts : du fait d’espèces vivantes ou de processus industriels, sachant que ceux liés à la combustion de carburants sont précomptés dès l’extraction (pétrole, gaz, charbon), la coupe (bois) ou la production (biocarburant).

– Pour répercuter de façon rapide et sincère les carbones utilisés, ils sont enregistrés en comptabilité de caisse, sauf pour les engagements lourds dont l’étalement est indispensable à la sincérité des poids de vente.

Voir et télécharger Les règles des mesures élargies

Voir un exemple, Les comptes élargis d’une entreprise de restauration

Voir Les trajectoires