Une personne ou une organisation qui veut décarboner n’a pas les mesures carbones pour agir efficacement

 

 

 

 

Le problème n’est pas que certains refusent encore de décarboner.

Face au choc d’une très mauvaise nouvelle comme le dérapage des carbones, l’ajustement prend du temps.

Le problème est que, faute de mesures fiables des performances de décarbonation,

– Celui qui veut vraiment décarboner ne peut pas agir efficacement à son niveau

– Celui qui cherche seulement la réputation de décarboner peut facilement faire semblant

Les poids en carbones des produits sont rares et imprécis, car les méthodes de mesure actuelles ne sont pas collaboratives.

– Chaque organisation à chaque étape de la production recalcule tout dans son coin : de la naissance de chaque composant jusqu’à la fin de vie du produit

– La lourdeur des méthodes exclut l’essentiel des PME et aboutit à des poids peu nombreux, peu comparables et peu fiables.

Il n’existe pas de mesure de la performance de décarbonation d’une organisation, on se contente aujourd’hui de son empreinte carbone, qui peut être :

Déresponsabilisante : une performance se retrouve dans chaque empreinte en aval, on ne connait pas son auteur.

Injuste : le producteur qui augmente ses ventes augmente son empreinte, même si elles remplacent des produits plus carbonés (alimentant une polémique artificielle entre défenseurs de l’environnement et défenseurs de la production).

Anti-innovation carbone : l’inventeur dont la machine économisera aux clients 10 fois les carbones de sa fabrication n’a dans son empreinte que les carbones de sa fabrication, pas ceux évités aux clients.