Les carbones sur les factures
pour les banques
La transition climatique est un domaine où beaucoup de débats relèvent d’une mauvaise mesure de ce qui est important pour la trajectoire carbone collective. Les banques en sont facilement les victimes, quand on leur reproche de financer des entreprises dont l’empreinte carbone est élevée.
La bonne question pour interpeler ces entreprises ne devrait pas être celle de leur empreinte, mais celle de l’évolution de leur empreinte : en quoi contribuent-elles à la Trajectoire 2050 ?
Les carbones sur les factures (C/f) est une initiative non partisane qui évite ces malentendus.
Elle crée un instrument de mesure carbone partagé sincère avec le contenu en carbone sur la facture ou l’étiquette de chaque produit ; aide les entreprises à le mettre en place ; ouvre des conseils à chacun pour améliorer son empreinte carbone. Elle assure ainsi une mobilisation générale autour de la Trajectoire 2050 (les réductions annuelles de l’empreinte carbone de la demande française qui interrompraient dès 2050 le dérèglement continu du climat).
Les carbones sur les factures prend en compte les besoins de institutions financières.
La contribution d’un financement à la Trajectoire est simplement la contribution de l’entreprise ou du particulier financé, au prorata du financement. Elle aligne ainsi complètement les intérêts des financés et des financeurs. Et elle permet à une institution financière de donner une mesure exacte de la contribution carbone de chaque euro des placements qu’elle gère.
Pour calculer ces contributions, Les carbones sur les factures généralise le calcul des empreintes à tous les produits et services autour d’un partage efficace des rôles entre experts comptables et experts carbone : aux comptables la comptabilisation des carbones et leur ventilation sur les factures ; aux experts carbone l’évaluation des carbones primaires.
Généraliser le calcul de l’empreinte simplifie radicalement son calcul : le système s’autoalimente puisque l’empreinte d’une entreprise devient simplement l’addition par son comptable des empreintes de ses fournisseurs telle qu’elles figurent sur leurs factures (complétée éventuellement des estimations des carbones primaires).
La banque dispose ainsi de toute l’information nécessaire de façon à la fois précise et sincère.