Veiller à la transparence de l’étiquetage environnemental des produits et placements
La multiplication des labels et scores de performance environnementale destinés aux professionnels est non seulement normale mais aussi nécessaires, compte tenu de la complexité et de la variété des dimensions de « l’environnement ».
Pour les particuliers, consommateurs ou épargnants, cette multiplication peut être dangereuse, si elle obscurcit une question déjà complexe, et empêche une vraie concurrence environnementale : elle disparaît si chaque producteur a sa façon de mesurer sa performance.
Il est de la responsabilité des pouvoirs publics d’assurer la transparence et la qualité de l’information et de la concurrence environnementale, en s’assurant qu’au-delà de la communication commerciale de chaque producteur, il existe un dénominateur commun, une performance environnementale de base permettant les comparaisons et les additions, calculée et comprise de la même manière par tous les acteurs.
Cette performance de base ne peut être que la performance de décarbonation, désormais facile à produire de façon homogène par les entreprises et par les banques, facile à auditer et à rapprocher des données scientifiques, facile à interpréter par les clients, et additives.
Il est nécessaire que cette performance se retrouvent dans les données mises à disposition des clients, seule ou facilement isolable, dans tous les scores et labels d’étiquetage à destination des particuliers, existant ou à l’état de projet, nationaux ou européens.