En 3D, quels messages aux actionnaires ?

Une entreprise doit intégrer les émissions de gaz à effet de serre à sa gestion car ils seront de plus en plus coûteux et mal vus des clients. La qualité de cette intégration fera de la transition un risque ou une opportunité pour l’entreprise.

La méthode 3D qu’envisage d’adopter l’entreprise est une façon rigoureuse et collaborative de réussir cette intégration : elle donne à l’entreprise des estimations robustes et exhaustives des émissions de ce tout ce qu’elle achète et de tout ce qu’elle vend, alimentées par les émissions de ses fournisseurs et transmises ensuite à ses clients.

Elle réconcilie l’intérêt collectif et l’intérêt actionnarial, en permettant de sélectionner les projets sous le double angle de la rentabilité et de la décarbonation.

La méthode s’appelle 3D car elle ajoute à un achat ou à une vente sa 3e dimension : SON EMISSION à côté du prix et de la quantité.

L’émission devient en effet un standard de qualité universel : chiffrable, valant pour toutes les offres dans tous les pays, et dont le poids dans les choix va forcément se renforcer par rapport au prix.

On parle aussi de méthode collaborative : si toutes les entreprises transmettent l’émission de ce qu’elles vendent, toutes reçoivent les émissions de ce qu’elles achètent. Tous les progrès obtenus sont à la fois l’intérêt de l’entreprise, dans celui de ses partenaires, fournisseurs, clients, actionnaires, et dans celui de toute la collectivité.

L’entreprise peut passer en 3D en quelques heures de travail administratif par an, même avec des milliers de références dans son offre.

La méthode est compatible avec les standards internationaux existants et ceux de l’entreprise

– Ses standards comptables (comptabilités générale et analytique)

– Les standards statistiques (INSEE, EUROSTAT, NATIONS UNIES) et carbone (BEGES, GHG Protocol, E-liability Institute, CARE…)